S’il y a bien une fête dont les gens parlent peu, c’est de la Sainte Françoise-Xavière – de son vrai nom Francesca Saverio Cabrini.
Née en 1850 en Italie (Autriche au moment de sa naissance), elle décède à Chicago le 22 décembre 1917. Ce n’est que quelques années après la fin de la première guerre mondiale que son œuvre commence à être connue.
La seconde guerre mondiale éclate et à la fin, en 1946, le Paper Pi XII décide de canoniser Francesca Saverio Cabrini qui devient la Mère des immigrés.
Certaines voix s’élèvent, car cette canonisation vient justement au moment où la fête païenne de Yule refait surface (il faut se souvenir que la monde de l’après-guerre avec ses problèmes de religion était bien différent de notre monde). La Pape souhaitait sans doute créer une nouvelle fête catholique pour éviter tout développement païen nuisible au catholicisme. Mais il s’agit de rumeurs et les archives du Vatican ne révèlent rien à ce sujet.
Toujours est-il que la fête païenne de Yule (qui correspond au changement de saison) est aujourd’hui connue sous le nom de fêtes de la Sainte Françoise-Xavière.
Si Noël se fête en famille, la Sainte Françoise-Xavière correspond au moment où l’on s’échange de petits cadeaux entre amis ou collègues.
Si l’on se fie à la légende qui entoure Françoise-Xavière, c’est aussi un bon moment pour tester et goûter de nouvelles choses. L’idée est de s’assurer que le repas que l’on proposera plus tard, à Noël est bon et ravira les convives.
Vous pouvez donc inviter vos amis et tester de nouvelles recettes pour voir si elles feraient un bon repas pour le 25 décembre ou le 24 décembre.
Cette fête est peu fêtée en Bourgogne-Franche-Comté (ou en tout cas pas connue sous ce nom), mais elle est très populaire en Lombardie, région de naissance de Francesca Saverio Cabrini.
Un site est dédié à cette fête : http://sainte-fx.blog25.net/
En 1938, Françoise-Xavière a été proclamée bienheureuse, en 1946 sainte (la première dans l'Église catholique américaine), en 1950 patronne des émigrants. La fête liturgique tombe le 22 décembre, jour de sa mort. Son corps repose aujourd'hui dans le sanctuaire St Cabrini à New York.
Elle a écrit dans une lettre :
"...nous devons de temps en temps plonger en Dieu, nous immerger dans l'eau salutaire de sa grâce et de sa bonté aimante, et ensuite voler, c'est-à-dire travailler très dur".
Et dans les carnets de voyage :
"Aujourd'hui, il est temps que l'amour ne soit pas caché, mais qu'il devienne actif, vivant et vrai".
À Sant'Angelo Lodigiano, où elle est née, une statue en bronze à son effigie a été réalisée par le sculpteur Enrico Manfrini (1987).
En novembre 2010, la gare Milano Centrale a été baptisée de son nom.
Brescia, Codogno, Rozzano, Gênes, Lodi, Inzago et Turin lui ont dédié une rue.
A Taranto, un institut professionnel porte son nom, spécialisé dans le tourisme, la chimie-biologie, la ciné-télévision, la publicité et le graphisme commercial.
Mother Cabrini est un film biographique de 2019 sur la fondation de la communauté religieuse aux États-Unis.
En 2020, une statue à son effigie a été érigée dans le Battery Park de New York. L'œuvre a été créée par les artistes Giancarlo Biagi et Jill Burkee.